ENVIE D\'AILLEURS...

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AU SUJET DE LA CHINE Mardi 8 avril 2008

Source Bellaciao http://bellaciao.org/fr/spip.php?article64395

 

lundi 7 avril 2008 (15h28) :
Lettre ouverte aux médias dominants pour le respect de l'esprit olympique

7 commentaires

A Monsieur Patrick de Carolis
PDG de la holding France Télévisions

A Madame Arlette Chiabaud
Directrice de la rédaction de France 2

A Monsieur Eric Fottorino Directeur de publication du quotidien Le Monde.

A Monsieur Suthun Zheng
Directeur de l'agence Xinhua à Paris

Objet : lettre ouverte pour réclamer une information sincère et équilibrée.

de Abdellah Ouahhabi

Madame, Messieurs, chers confrères,

Je suis un réalisateur et un producteur de télévision. Je travaille dans l'audiovisuel et l'information politique depuis plus de trente ans dont douze années à la rédaction de France 2 ; j'ai réalisé des centaines de journaux télévisés, des émissions d'information de la rédaction comme "l'heure de vérité". A mon actif, j'ai plus de 500 heures d'antenne pour France 2, en émissions destinées au public français, de l'eurovision et au-delà, à travers le monde. J'ai formé des étudiants-réalisateurs dans une école supérieure et j'ai animé des stages de perfectionnement de professionnels de l'audiovisuel qui exerçaient en France ou à l'étranger, dans le cadre de l'Institut National de l'Audiovisuel.

Je suis aussi un journaliste, j'ai interviewé plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement ; mes programmes ont été diffusés par des télévisions européennes et US.

J'ai écris un livre sur l'URSS qui a eu une diffusion importante ; par exemple, il fait partie du fond de la bibliothèque du Congrès US.

J'ai travaillé avec Monsieur Patrick de Carolis, le PDG actuel de France Télévision, à une époque où il était simple journaliste, sur un magazine de la rédaction de France 2.

Par ces détails sur ma carrière professionnelle que d'habitude je n'aime pas lister, je voulais vous montrer que je suis un professionnel de l'information politique depuis plus de trente ans et que je suis habilité à avoir un avis compétent dans ce domaine.

Je suis choqué par le raffût monté de toutes pièces autour des évènements du Tibet dans le but évident de salir l'image de la Chine et aussi dans le but d'affaiblir le prestige international et de saper l'assise populaire du Parti Communiste Chinois.

Il se passe tous les jours des choses bien plus graves en Palestine, à Gaza ou ailleurs à Gantanamo ou en Irak ou en Afgahnistan et, éditorialement parlant, dans votre couverture des évènements, vous ne respectez pas les proportions selon le nombre de victimes ni selon la gravité des atteintes au droit international ou aux droits de l'homme. Dans notre propre pays, il y a de graves manquements au respect des droits de l'homme sur les plans des droits collectifs et aussi des droits individuels. Vous ne leur accordez pas l'importance requise. Et c'est là mon avis de professionnel compétent en la matière.

Oui, en France, nous avons un des niveaux de vie parmi les plus élevés du monde. Il est plus facile d'accorder des droits aux citoyens et de les respecter que quand le niveau de vie est bien plus faible et source de tensions voire de troubles sociaux.

Les manquements au respect des droits de l'homme sont moralement beaucoup plus graves et beaucoup plus condamnables dans des pays riches.

Aussi, je considère qu'en ce qui concerne les droits de l'homme, la Chine qui a réussi à élever le niveau de vie de plusieurs centaines de millions de personnes dans un délai somme toute très court au regard de l'histoire, et qui, progressivement, leur octroie de plus en plus de droits est dans une position beaucoup plus acceptable que nous, en France.

C'est un avis que je peux argumenter et prouver de manière objective.

Selon l'adage populaire je dirais que vous devriez d'abord balayer devant votre porte – notre porte, la porte de l'Occident donneur de leçons – avant de monter un aussi grand tapage médiatique en ce qui concerne le droit de la Chine à défendre son intégrité territoriale et son unité étatique.

Par la présente, je sollicite en application de vos obligations de présenter l'information dans sa diversité, de publier la présente opinion et je suis disposé à la défendre devant des contradicteurs, autant de fois et avec autant de variations que nécessaire pour agrémenter un débat équilibré et intéressant.

La rédaction de France 2 organise régulièrement des émissions de débats politiques où sont très, largement représentés les points de vue des médias dominant et dont sont absent ou sous-représentés les tenant d'un point de vue alternatif.

La rédaction du quotidien Le Monde dispose de rubriques « opinions » sur les éditions sur papier et électronique.

Vous disposez donc d'un créneau pour insérer ce point de vue dans vos colonnes ou dans vos programmes si vous le voulez bien. Vous pouvez non seulement la présenter une fois, mais autant de fois qu'il faut pour équilibrer les autres points de vue.

Mais, je crains que vous restiez sourds à des opinions contraires « au vent dominant » aussi je prends à témoin nos confrères du bureau de l'agence Xinhua à Paris que je prie, eux aussi, de bien vouloir publier ce texte.

Abdellah Ouahhabi

Pièce jointe (lettre) : Une opinion relative au passage de la flamme olympique à Paris

La République Démocratique de Chine provoquée et diffamée

Il y a beaucoup de gens à travers le monde qui ne voient pas d'un bon œil le développement actuel de la Chine. Notamment les Etats qui du fond de leur culture impérialiste et néo-coloniale n'acceptent pas l'émergence d'un pays qui était pauvre et arriéré au début du siècle dernier et qui s'est formidablement développé (bien sûr avec des hauts et des bas) à la suite de sa révolution marxiste. Passant à travers des expériences au succès inégal, la Chine a su en fin de compte adapter la théorie à ses réalités nationales. Et la voilà troisième économie mondiale, avec un taux de croissance extraordinaire, disposant de réserves financières convoitées. Du point de vue des métropoles impérialistes, elle peut effectivement être « un très mauvais exemple » pour les pays en voie de développement : une direction unie, une théorie sociale solide, la prééminence de l'intérêt général dans le respect des droits de l'individu.

Bien sûr, compte tenu du point de départ, du niveau de vie au moment de l'instauration de la Révolution chinoise, les droits de l'individu ont dû céder – parfois beaucoup – au profit de l'effort national de production. Mais la réalité se mesure au chemin parcouru. La Chine communiste a fait des progrès inimaginables dans un autre pays, tant dans le domaine économique que dans le domaine de la démocratie et des libertés collectives et individuelles.

C'est indiscutable. C'est la conclusion obligatoire à laquelle devrait parvenir tout esprit honnête, prenant en considération le chemin parcouru et la situation actuelle.

Que seraient les droits de l'homme si, chez nous en France, le niveau de vie était bien plus bas ?… Nous-mêmes, alors que nous étions un des pays les plus développés de la planète, respections-nous les droits des habitants des colonies ? Respectons-nous aujourd'hui les droits des immigrés ? Accordons nous une égalité réelle aux Français que nous disons « d'origine étrangère » et qui relèvent pourtant de l'administration française depuis des siècles ? Combien la France compte-t-elle de hauts magistrats français d'origine arabe ? africaine ? asiatique ? Pour les mêmes origines, combien de chefs de grande entreprise publique ? combien de responsables de grands médias nationaux ? combien de députés ? combien de sénateurs ? combien de maires de grande ville ou de ville moyenne ? La réponse est zéro. Pourtant cette partie de la population française représente plus de dix pour cent de la population du pays. Et quand sous la pression de l'opinion et après des émeutes graves, des ministres d'origine arabe ou africaine sont nommés, ils ne le sont pas au titre de représentants d'une partie de la population, mais comme des personnes prêtes à servir les intérêts dominants contre leur propre communauté en France et dans le monde comme des partisans d'une politique pacifique.

J'ai évoqué ci-dessus les problèmes des minorités sociologiques. Mais les problèmes de la majorité des travailleurs est encore plus grave : avec de procédés bons ou mauvais de l'histoire de notre passé, nous sommes un des pays les plus riches du monde. Nos milliardaires vivent dans des châteaux qui ressemblent à ceux des contes merveilleux. Mais cette richesse fabuleuse cohabite dans notre pays avec des situations d'urgence humanitaires insoutenables : à cause des coûts corollaires, les études supérieures sont inaccessibles aux plus pauvres, la santé revient de plus en plus chère. La misère est tellement grave dans nos banlieues que les habitants se rebellent contre les pouvoirs publics et vous savez bien que le résultat de cette rébellion larvée est que les journalistes perçus comme des représentants de l'ordre établis ne peuvent plus se promener librement dans ces quartiers.

Voilà quelle est la situation des droits de l'homme en France. Les infractions sont tellement graves qu'elles remettent en question la concorde nationale. Le précédent président de la République parlait de « fracture sociale ». Il y aurait beaucoup de travail pour une presse indépendante pour amener les politiques à corriger ces graves dérives sociales. Mais la presse est au service, comme la justice, comme les politiques institutionnels. Dans ces conditions, les élections sont devenues un théâtre où les électeurs sont manipulés par des médias super-puissants aux dépens de toutes les opinions alternatives.

J'affirme formellement, en tant que professionnel expérimenté des médias et de l'information, qu'en France,il y a des cas où des gens qui posent des problèmes sociaux graves sont envoyés en hôpital psychiatrique sans aucune raison médicale, qu'ils font l'objet de procès judiciaires bidon, qu'ils sont privés de travail. Avertis, les médias dominants ont refusé de publier ces informations ou bien dans le meilleur des cas, ils ont publié des articles biaisés. Des plaintes déposées par les victimes contre ces atteintes aux droits de l'homme n'ont pas eu de suite. Au contraire, les victimes ont été sanctionnées.

Voilà quelle est la situation des droits de l'homme en France. La réponse des tenants du système est simple : « si cela ne vous convient pas allez vivre ailleurs ». Avant, du temps de l'URSS, ils disaient : « allez vivre à Moscou ». Le philosophe Albert camus a bien stigmatisé ce genre d'argument : « si un esclave est enchaîné à un puits dans un désert de sable, il n'a que faire de la liberté s'il doit quitter le puits et mourir de soif ».

Oui, la situation des droits de l'homme en Chine ou dans tout autre pays doit être ramenée au niveau de vie. Les deux choses sont intimement liées. Et quand on regarde la situation des droits de l'homme en Chine, il faut tenir compte du point de départ économique et des libertés ; il faut ensuite prendre en considération de la situation actuelle et du chemin parcouru. Oui, la situation des droits de l'homme en Chine est très convenable. Et, sous la direction du Parti Communiste Chinois, elle continuera d'évoluer favorablement au fur et à mesure de ses progrès économiques et du bien-être de la population.

Mais malheureusement les médias dominants de notre pays préfèrent salir l'image rayonnante de la Chine, un pays marxiste qui se développe pacifiquement, harmonieusement et à des rythmes impensables en Occident. La situation des droits de l'homme en Chine est tout à fait correcte au vu du niveau de vie C'est pourquoi la Chine qui devient membre du club spatial, qui développe son armée pour défendre ses biens, qui refuse d'obéir à l'œil et au doigt des USA, qui engage des rapports commerciaux plus justes avec l'Afrique, qui a des relations normales avec l'Iran, avec le Soudan, avec Cuba, la Chine à laquelle la planète sportive n'a pas pu refuser d'accueillir les Jeux Olympiques de 2008, cette Chine-là, certains Etats qui ne voient l'avenir qu'à travers les rapports de force et le pillage ne peuvent plus la supporter.

Aussi, selon une tactique expérimentée tout au long du XIXème siècle, les USA et le monde occidental, tout en pensant utiliser la Chine pour contrebalancer l'URSS, ont placé dans leurs relations avec la Chine des freins… pour le cas où dans le futur… Deux freins continuent de fonctionner encore : l'Ile de Taiwan et le Tibet. Il s'agit de deux territoires qui ont toujours fait partie de la Chine et dont nos gouvernants tentent d'utiliser les velléités sécessionnistes contre le pouvoir central de Pékin pour faire pression sur lui en espérant l'amener à accepter leurs conditions illégitimes.

Les USA continuent d'armer le pouvoir de Taiwan au-delà de ce dont il a besoin. C'est comme si un pays étranger livrait des bombes, des avions, des roquettes, de la technologie nucléaire aux sécessionnistes Corses ou Basques ou encore Bretons. Seule la maturité politique des Chinois fait que ces relations perverses que nos gouvernants entretiennent avec les élus de Taiwan et avec le réfugié du Tibet, le Dalaï Lama n'ont pas dégénéré.

Le Dalaï Lama est le représentant religieux du bouddhisme tibétain. Il faut respecter toutes les religions. Mais il faut aussi discerner entre les courants les plus rétrogrades et ceux qui sont plus proches de la vie réelle. Nous ne devons pas recommencer les fautes du passé, comme quand le président US Reagan qualifiait les Talibans d'Afghanistan de « combattants de la liberté » parce qu'ils faisaient la guerre à l'URSS et en même temps il fermait les yeux sur le fait qu'ils interdisaient aux petites filles d'aller à l'école : l'Occident a promu par son argent et par ses armes la victoire de l'arriération en Afghanistan.

Alors ne prenons pas le clergé du Dalaï Lama pour des progressistes qu'ils ne sont pas : ce sont des obscurantistes. Regardons comment leurs ouailles se traînent sur des kilomètres par terre, sales et dépenaillés pour aller vers les temples où les attendent des bonzes pour recueillir leur obole. Ce n'est pas cela le progrès social.

Un intellectuel doit admettre cela, même avec le plus grand respect pour le besoin de religion des gens et notamment des plus démunis. On peut leur apporter la communion sociale et la sagesse traditionnelle sans les avilir, sans les pousser vers le bas. La religion est utile socialement et pour l'individu quand elle pousse les gens vers le haut.

J'ai entendu une fois le Dalaï Lama qui répondait à la question suivante : « vous préconisez la non-violence non seulement dans les relations humaines, mais aussi envers les animaux, les insectes. Que feriez-vous à un moustique qui vous pique sur le bras ? ». Il a répondu : « je le prendrai, l'enlèverai et le laisserai aller voler ailleurs vivre sa vie de moustique ».

C'est admirable. Un peu benêt, mais admirable.

Mais que dire alors des membres de son clergé que j'ai vu à la télévision se porter à la tête de manifestants, que j'ai vu jeter des pierres dans les vitrines de Lhassa, que j'ai vu donner des coups de pieds dans des devantures, que j'ai vu frapper des passants dans la rue ? Le Dalaï Lama revendique ces actions violentes.

Précisons le cas du Dalaï Lama : qui finance son activité ? qui relaie ses positions ? Qui le reçoit en grand pompe et lui délivre des titres honorifiques ? qui profite de l'approche des jeux olympiques qui se tiennent pour la première fois dans un pays émergent pour faire pression sur le régime chinois afin de l'affaiblir ou pour le moins pour salir son image ? Précisons le cas de « reporters sans frontières » : c'est une association qui n'est pas financée par ses propres activités ; elle reçoit des dons et des subventions. De qui ? Qui a payé le voyage de leurs militants en Grèce et demain ailleurs, à travers la France ? Il est vrai que certaine presse a fait état d'un financement par la CIA qui transitait par des officines louches… Pourquoi « reporters sans frontières » ne parle-t-elle pas des journalistes palestiniens assassinés, du peuple martyr de Palestine ?

Et nos médias ? Ils montrent ou citent les casseurs de Lhassa et ils s'apitoient sur leur sort. Ils appuient les velléités de sécession de cette minorité avec le plus grand aplomb ; cela s'applique-t-il à la Corse ? au pays Basque ? à la Bretagne ? à la Nouvelle Calédonie pour l'indépendance de laquelle le gouvernement a pris des engagements qu'il commence à ne pas respecter ?

Où est la non-violence ? – Elle est du côté des casseurs de Lhassa. Où est le droit ? – Il est du côté des autorités chinoises.

Les principes de respect des droits de l'homme ne s'appliquent-ils pas au cas de Gaza où chaque jour la population civile est bombardée par l'aviation de la SS (Soldatesque Sioniste) ? Au cas de la population Irakienne qui a subi des centaines de milliers de morts, occupée militairement ? ...aux prisonniers illégaux de Guantanamo ?

Les ultraconservateurs français et américains ont-ils demandé d'exclure Israël et les USA des prochains jeux olympiques ? – Non, cela ils ne le voient pas et ile ne veulent pas le voir.

Quand ils sont acculés, les ultraconservateurs occidentaux se taisent : ils se fichent des droits de l'homme qu'ils bafouent à travers le monde occasionnant des milliers de morts dans différents pays ; l'argument des droits de l'homme est pour eux une arme de propagande qu'ils utilisent uniquement contre les autres peuples quand l'agression militaire directe est impossible. Il en fut ainsi de l'URSS. Il en va de même pour la Chine actuelle.

L'occident n'a pas de leçon de respect des droits de l'homme à donner au monde ; il devrait commencer par se mettre au niveau de ce que permet, de ce qu'exige le niveau de vie de nos pays.

Si des Français marquent encore de l'incompréhension au sujet de la Chine ou au sujet du Tibet, c'est parce que les médias dominants de notre pays leur dissimulent la vérité et les trompent sur la nature réelle des processus sociaux de progrès matériels et sociaux qui se déroulent en Chine. Les médias dominants martèlent des mensonges du matin au soir. Au Tibet, partie de la Chine depuis des siècles, des forces étrangères ont tenté de créer dès le XIXème siècle des mouvements sécessionnistes. Cela n'a pas marché. Puis, dans les années 50, pour contrer la Révolution d'Octobre, et ils les ont réanimés et depuis, ils les financent, les équipent et les utilisent contre leur propre pays.

Le but secret de ces opérations de subversion est d'affaiblir le Parti Communiste Chinois pour détruire et appauvrir la République Populaire de Chine comme cela fut fait avec l'URSS. Le PCC est en passe de parvenir à généraliser l'élévation du niveau de vie et le niveau culturel de plus d'un milliard de personnes, sans crise majeure, alors ; il aura démontré pacifiquement la supériorité du socialisme, c'est-à-dire de l'économie encadrée et soumise avant tout à l'intérêt général. Les ultraconservateurs veulent empêcher le peuple chinois de faire cette démonstration en accédant pacifiquement à l'aisance matérielle et au bonheur.

Alors que la flamme olympique va traverser notre beau pays la France, des milliers et des milliers de personnes seront heureux de la saluer et de saluer à travers elle l'idéal de la jeunesse de l'humanité, l'idéal olympique et à travers lui saluer le peuple chinois qui va recevoir avec son grand sens de l'hospitalité les plus grands sportifs du monde.

Des cercles politiques conservateurs rétrogrades veulent salir l'image d'un pays qui se développe en paix par son seul labeur et dans le respect des Etats grands et petits. Voilà le secret de ces manœuvres dont l'acteur principal est le Dalaï Lama et dont les commanditaires sont dans les capitales occidentales dans les milieux revanchards qui n'ont pas encore digéré la révolution chinoise et la naissance de la Chine Populaire.

Il est regrettable que les médias de notre pays, que nos « démocrates » n'expliquent pas l'attachement multiséculaire du Tibet et de Taïwan à la Chine. Ils ne rappellent pas que la réunion de Hongkong avec la mère patrie s'est faite sans problème, pour le bénéfice des deux parties et qu'il en sera de même pour Taïwan, que les vrais problèmes du Tibet sont les problèmes de l'accès d'une région arriérée à la modernité et au progrès. Beaucoup de gens agités et malintentionnés vont certainement se trouver au chômage au lendemain de ces jeux olympiques les plus réussis des vingt dernières années. Mais selon certaine presse, ils se préparent déjà pour le boycott des jeux olympiques de Sotchi… Les officines ultraconservatrices occidentales n'auront pas de cesse avant d'avoir réduit à néant toutes les poches de résistance à l'impérialisme dominant. Elles n'ont aucun respect pour le sport. Heureusement, ces milieux réactionnaires n'ont plus les moyens de leurs ambitions. Il n'y a pas lieu de perdre son sang-froid et l'espoir en un monde meilleur, pacifique et plus juste.

Les jeux olympiques de 2008 en Chine vont se tenir et personne ne va les boycotter. Tout au plus certains tenteront-ils de profiter de l'occasion pour cracher leur venin. Les chiens aboient, la caravane passe… La majorité écrasante de l'humanité y célèbrera un idéal d'universalité, de jeunesse, de beauté physique et morale.

C'est pourquoi, quand la flamme olympique va traverser les rues de Paris au milieu de la foule enthousiaste, je serai là, moi aussi, pour applaudir l'idéal olympique et la réussite d'un peuple qui par son seul travail, dans la paix fait son chemin vers les plus hauts niveaux de développement matériel et humain.

Note : Je fais publier dès à présent cette lettre ouverte sur le site : http://libertedexpression.fr



De : Abdellah Ouahhabi
lundi 7 avril 2008


08/04/2008
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